Sous le poids de la neige fraîche et la caresse du soleil, la poudreuse évolue.

L’air s’en échappe et elle se tasse jusqu’à former un épais manteau, souple et accueillant : le tapis scintillant de vos futures sessions glisse & jeux vous attend !

Whoumf.

Ce bruit sourd résonne comme une alerte pour qui sait « écouter » la neige. Associé à un tassement du manteau, il signale une couche fragile en profondeur.

Rouleau… d’hiver !

Lorsque le manteau neigeux se gorge d’humidité, il suffit d’un coup de vent pour soulever sa couche supérieure le long d’une pente, et créer cet étonnant « rouleau de neige ».

Le manteau, souple et divertissant

 

Un manteau à « lire » à fleur de neige

Tous les acteurs de la montagne le reconnaissent : le manteau neigeux est une terre de jeux aux mille possibilités, mais il est aussi un partenaire délicat et changeant qui requiert de l’expérience alliée à des savoir-faire. À commencer par « lire » la neige pour percevoir sa composition et sa densité.

C’est tout l’enjeu de la nivologie : la science de l’étude de la neige et de la prévention des avalanches. De plus en plus médiatisée, elle permet au grand public de porter un nouveau regard sur la neige et d’en apprécier ses multiples visages.

Le manteau neigeux, gardien des saisons passées et écrin de vos sessions ski à venir.

Un manteau haute couture, taillé pour la glisse

La neige est l’une des rares matières naturelles qui autorise mille-et-une manipulations, sans jamais se froisser. Une particularité qui reste fascinante, même aux yeux des professionnels (dameurs, pisteurs, shapers, etc.) chargés de transformer la neige accumulée en pistes damées. Les couches supérieures sont compactées, la surface des pistes harmonisée et les plaques de glace résiduelles évacuées.

Un remodelage grandeur nature, réitéré au quotidien entre crépuscule et aube.

Le manteau neigeux, un espace de divertissement modelable à l’envi.

Un manteau tissé de nuances

D’octobre à mars, du matin au soir, du haut au bas des pistes, le manteau neigeux évolue constamment. La neige est changeante et vivante : soyeuse sur le lisse ruban d’une piste verte ou bleue, souvent bosselée sur une piste rouge avec le passage des skieurs en traversées et virages, rude jusqu’à la glace sur les portions ombragées d’une piste noire…

La promesse de sensations sans cesse renouvelées pour les amateurs de glisse. L’exigence d’une adaptation constante pour les services des domaines skiables !

En hiver, un manteau flashy…

Au cœur de la féérie hivernale, le manteau neigeux met à profit la blancheur des nouvelles couches de neige pour réfléchir efficacement la lumière du soleil. Toujours frais en surface, il conserve ainsi sa belle épaisseur au fil des mois lorsque les températures restent proches de 0 °C.

D’un blanc immaculé, le manteau neigeux met à profit la réverbération pour rester frais en surface.

… au printemps, une neige transformée

Lorsque les journées s’allongent et que la douceur de mars s’installe, le manteau se réchauffe. La neige se transforme, perd sa légèreté et commence à fondre sous la caresse insistante du soleil.

Glacée par le froid nocturne encore intense, elle devient souple à la mi-journée sous l’effet de la chaleur. Côté pistes et hors-pistes, le manteau s’uniformise alors en se tassant. Cette neige de printemps est prisée des glisseurs qui privilégient alors les sorties matinales pour vivre cette sensation unique de tracer des courbes sur une « moquette de grains ronds ».

Magie Blanche en Savoie Mont Blanc